Ottawa, ON – 26 septembre 2023 – En préparation pour la célébration de la Journée internationale de la musique le 1er octobre, Lou Ragagnin, président et chef de la direction de Re:Sound, se joint aux membres de cette organisation, qui sont tous des artistes canadiens et des chefs de file de l’industrie, pour demander aux législateurs d’Ottawa de prendre urgemment les mesures qui permettront à la Loi sur le droit d’auteur de s’adapter aux réalités du 21e siècle.
« Nous croyons que les créatrices et créateurs canadiens de musique méritent d’évoluer au sein d’une industrie florissante afin de pouvoir gagner leur vie », a affirmé Lou Ragagnin, président et chef de la direction de Ré:Sonne. « En consolidant la législation en matière de droit d’auteur, nous aidons les créateurs et créatrices d’aujourd’hui et de demain et protégeons une importante industrie créative canadienne. Nous sommes à la recherche de modifications qui entraîneront des solutions axées sur le marché pour les créateurs canadiens sans aucun financement complémentaire de la part du gouvernement. »
« Comme artiste canadienne, je sais d’expérience à quel point il est difficile de gagner sa vie dans une industrie créative, et en particulier dans l’industrie musicale », ajoute Florence K, une artiste canadienne de studio d’enregistrement qui anime l’émission musicale francophone C’est formidable! diffusée sur CBC Radio One et CBC Music. « Nous avons urgemment besoin que certaines modifications soient apportées à la Loi sur le droit d’auteur afin de permettre à l’industrie musicale du Canada de s’épanouir à long terme. »
Ré:Sonne et ses membres demandent les changements suivants:
« Certains des créateurs et créatrices de musique les plus talentueux du monde entier vivent au Canada mais, telle qu’elle existe actuellement, la Loi sur le droit d’auteur prive des milliers d’entre eux de redevances d’exécution », déplore Jake Gold, président et chef de la direction de The Management Trust, Ltd. « Il est essentiel de modifier la Loi sur le droit d’auteur afin de faire en sorte que chaque créateur et chaque créatrice touche une rémunération équitable pour l’utilisation de ses œuvres. »
« Aucune autre industrie au monde accepterait de donner ses produits sans la moindre rémunération », ajoute Lou Ragagnin. « Tout ce que veulent les artistes-interprètes et les producteurs de disques, c’est d’être traités justement et équitablement comme leurs pairs canadiens et étrangers. »
Un grand nombre d’artistes-exécutants et producteurs de disques vivent au sein de l’industrie musicale du Canada, mais plusieurs d’entre eux éprouvent des difficultés à cause de dispositions obsolètes qui les empêchent de toucher une rémunération équitable pour leur travail.
Il est urgent que la Loi sur le droit d’auteur soit modifiée afin de créer une industrie musicale durable et florissante pour l’ensemble des créateurs canadiens et canadiennes de musique. Pour en savoir plus sur Équité pour les créateurs de musique, rendez-vous sur resound.ca/ffmc.
Au sujet de Ré:Sonne
Ré:Sonne est la société canadienne à but non lucratif dédiée à obtenir une rémunération juste et équitable pour les artistes-interprètes et producteurs de disques pour leurs droits d’exécution. Nous défendons les intérêts des créateurs de musique; nous éduquons les utilisateurs de musique; nous accordons des licences aux entreprises; et nous versons les redevances aux créateurs de musique – afin de contribuer à une industrie de la musique florissante et durable au Canada. Nous le faisons en collaboration avec nos organisations membres ACTRA RACS, Artisti, MROC, Connect, SOPROQ, Sony Music Entertainment Canada, Universal Music Canada et Warner Music Canada.
À propos de la Journée international de la musique
Depuis sa création en 1949, le Conseil international de la musique, organisation associée à l’UNESCO, croit fermement que la musique est capable de promouvoir la paix dans le monde. En 1975, le Conseil, et tout particulièrement son président, Lord Yehudi Menuhin, croyaient fermement que la musique peut renforcer les liens personnels et combler les écarts qui existent entre les communautés. Voilà pourquoi le Conseil a décidé de consacrer une journée par année à la musique. L’objectif est de mettre à contribution le pouvoir de la musique afin d’unir les communautés et les cultures et de les amener à coexister en harmonieusement les unes avec les autres.